Sachez qu’un locataire ayant d’importants revenus ne règle pas obligatoirement mieux son loyer. Et le fait qu’il soit jeune ne rime pas toujours avec bruyant. Seulement, l’essentiel consiste à confirmer qu’il possède des revenus fiables et suffisants afin de payer le loyer demandé.
Pièces nécessaires
Pour se prémunir des risques d’arriérés, vérifiez bien que son dossier contient les pièces suivantes : la carte d’identité, les bulletins de paie du dernier trimestre, le précédent avis d’imposition, un acte de travail, les 3 derniers récépissés de loyer, un justificatif de l’ex logement et un relevé d’identité bancaire ou RIB. Et si on se réfère à un local mixte dans le genre d’un logis et d’un bureau, sollicitez aussi un extrait K-bis afin de justifier l’existence de l’entreprise.
Faire le bon choix
Votre sélection doit s’appuyer sur le postulant qui offre le plus de garanties d’acquittement du loyer et des frais et qui est apte à habiter pacifiquement dans la maison. Toutefois, aucun locataire éventuel ne peut se voir exclure de la location d’une habitation à cause de son origine, son nom, son aspect physique, son sexe, sa situation familiale, son état de santé, son infirmité, ses coutumes, son orientation sexuelle, ses idéologies politiques, ses fonctions syndicales, son affiliation ou non à une tribu, une patrie, une race ou bien une religion.
Locataire stable ou non
Jouez les espions. Durant l’échange, cherchez à connaître si votre futur locataire change fréquemment de maison ou s’il affectionne la stabilité. S’il déménage souvent, vous vous exposez à un congé expéditif et une phase de vacance entre deux locations, faisant ainsi baisser le rendement de votre placement et le revenu dont vous espérez, en particulier dans le cas où vous partez à la retraite. L’invariabilité ou non des locataires résulte de l’habitation. Pour un studio, les locataires changeront souvent. Par contre, pour un trois-pièces, vous aurez directement affaire à une famille et de ce fait des locataires plus sédentaires.